PROGRAMMATION

Le musée Nissim de Camondo,
invité d’honneur de FAB Paris 2025

À l’occasion de sa restauration, le Musée Nissim de Camondo exposera des œuvres hors de ses murs pour la première fois dans son histoire.

Une sélection d’une soixantaine d’œuvres majeures sera exceptionnellement présentée au public lors de l’édition 2025 de FAB Paris.

René Sergent (1865-1927), Musée Nissim de Camondo, façade sur cour, © Les Arts Décoratifs

René Sergent (1865-1927), Musée Nissim de Camondo, façade sur cour, © Les Arts Décoratifs

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Le comte Moïse de Camondo (1860-1935), vers 1910, © Les Arts Décoratifs

Le comte Moïse de Camondo (1860-1935), vers 1910 © Les Arts Décoratifs

Le musée Nissim de Camondo est la reconstitution d’une demeure aristocratique du XVIIIe siècle construite de 1911 à 1914 par l’architecte René Sergent et agrémenté d’un jardin conçu par Achille Duchêne en bordure du parc Monceau, dans le 8e arrondissement de Paris.

Collectionneur passionné, le comte Moïse de Camondo (1860-1935) y a rassemblé boiseries, meubles, tableaux, sculptures, tapis, tapisseries, objets d’art, porcelaines et orfèvrerie du XVIIIe siècle français d’une qualité exceptionnelle.

En mémoire de son fils Nissim, mort pour la France en 1917, il décide de léguer l’œuvre d’une vie à l’État qui en confie, selon son vœu, la gestion aux Arts décoratifs.

Unique en son genre, le musée Nissim de Camondo est bien plus qu’un musée. C’est une œuvre d’art totale, dont l’écrin, élégant par son dessin, largement inspiré du Petit Trianon de Versailles et novateur jusque dans ses aménagements domestiques, répond à l’excellence de son contenu, des collections à la provenance prestigieuse, réputées dans le monde entier et qui expriment la quintessence des arts décoratifs français du Siècle des Lumières.

Musée Nissim de Camondo, Le Grand Bureau, rez-de-chaussée haut, © Les Arts Décoratifs

Musée Nissim de Camondo, Le Grand Bureau, rez-de-chaussée haut © Les Arts Décoratifs

C’est une maison habitée par le souvenir de la splendeur d’une famille, les Camondo, au destin hors du commun, cosmopolite et philanthrope, animée par l’impératif de transmission et de partage au bénéfice du plus grand nombre d’un patrimoine commun, dont l’histoire tragique, marquée par les deux conflits mondiaux, étreint et émeut tout visiteur.

Des cuisines aux salles de bains, en passant par les salons de réception et les chambres, le parcours immerge les visiteurs dans le quotidien de Moïse de Camondo et de ses deux enfants, Béatrice et Nissim, au train de vie typique de la haute société de la Belle Époque (chasse à courre, yachting, goût pour les bolides, gastronomie, séjours dans les palaces européens, etc.) telle que la décrit le roman À la recherche du temps perdu de Marcel Proust, l’un des hôtes illustres des Camondo.

Élisabeth Louise Vigée-Lebrun (1755-1842), Portrait de Geneviève Sophie Le Couteulx du Molay (1753-1801), Huile sur toile, 1788, H. 100 x L. 79 cm, Paris, musée Nissim de Camondo, inv. CAM 172</p>
<p>© Les Arts Décoratifs / Jean Tholance

Élisabeth Louise Vigée-Lebrun (1755-1842)
Portrait de Geneviève Sophie Le Couteulx du Molay (1753-1801)
Huile sur toile
1788
H. 100 x L. 79 cm,
Paris, musée Nissim de Camondo, inv. CAM 172
© Les Arts Décoratifs / Jean Tholance

Près de 90 ans après son ouverture au public en 1936, le musée Nissim de Camondo, son hôtel et ses collections ont besoin d’être restaurés, afin que ce patrimoine exceptionnel puisse continuer à enchanter les visiteurs du monde entier, aujourd’hui et demain.

À l’occasion du chantier de mise aux normes électriques et de sécurité lancé à l’été 2024, une sélection d’une soixantaine d’œuvres majeures, choisies tant pour leur représentativité que pour la nature des interventions projetées en conservation-restauration, sera exceptionnellement présentée au public lors de l’édition 2025 de FAB Paris, afin de mobiliser la communauté patrimoniale autour de l’héritage des Camondo.

François Rémond, maître fondeur, 1783 et bouteille, Japon, époque d’Édo (1603-1868), milieu du XVIIIe siècle (avant 1764), Bouteille à saké heishi, Bronze fondu, ciselé et doré, bois laqué noir, décor en maki-e d’or, d’argent et d’étain, H. 46,2 x D. 28,2 cm, Paris, musée Nissim de Camondo, inv. CAM 144 © Les Arts Décoratifs / Christophe Dellière

François Rémond, maître fondeur, 1783
et bouteille, Japon, époque d’Édo (1603-1868), milieu du XVIIIe siècle (avant 1764)
Bouteille à saké heishi
Bronze fondu, ciselé et doré, bois laqué noir, décor en maki-e d’or, d’argent et d’étain,
H. 46,2 x D. 28,2 cm,
Paris, musée Nissim de Camondo, inv. CAM 144
© Les Arts Décoratifs / Christophe Dellière

Jean Henri Riesener (1734-1806), Table chiffonnière en auge commandée pour le cabinet intérieur de la reine Marie-Antoinette au château de Saint-Cloud, Bâti en chêne avec tablette d'entrejambe en orme, placage de bois de rose, d'érable, d'amarante, de houx et d'ébène, bronze ciselé et doré, 1788, H. 77 x L. 77 x l. 35 cm, Paris, musée Nissim de Camondo, inv. CAM 347, © Les Arts Décoratifs / Jean Tholance

Jean Henri Riesener (1734-1806)
Table chiffonnière en auge commandée pour le cabinet intérieur de la reine Marie-Antoinette au château de Saint-Cloud
Bâti en chêne avec tablette d’entrejambe en orme, placage de bois de rose, d’érable, d’amarante, de houx et d’ébène, bronze ciselé et doré
1788
H. 77 x L. 77 x l. 35 cm
Paris, musée Nissim de Camondo, inv. CAM 347
© Les Arts Décoratifs / Jean Tholance

Musée Nissim de Camondo

63 rue de Monceau
75008 Paris
www.madparis.fr

René Sergent (1865-1927), Musée Nissim de Camondo, façade sur cour, © Les Arts Décoratifs