SARAH SAUVIN

La galerie Sarah Sauvin, fondée en 2015 par Sarah Sauvin et son père Maurice Sauvin, est reconnue pour son expertise et la qualité muséale des œuvres présentées. Elle est membre de la Chambre Syndicale de l’Estampe, du Dessin et du Tableau, Paris (CSEDT), et de l’International Fine Print Dealers Association, New York (IFPDA).

Nous publions chaque année deux catalogues d’estampes des maîtres anciens et modernes du 15e au début du 20e siècle que nous sélectionnons avec soin pour l’intérêt et la rareté de l’œuvre, la qualité de l’impression et le bon état de conservation de l’épreuve.

Ces estampes rares, certaines rarissimes, sont acquises par des collectionneurs, institutions et musées du monde entier tels le Rijksmuseum d’Amsterdam, l’Art Institute of Chicago, la Bibliothèque nationale de France, le Getty Research Institute, le Museum of Fine Arts de Boston, le Metropolitan Museum of Art de New York, la National Gallery of Art de Washington, le Musée d’Art et d’Histoire de Genève, etc. Nous recevons sur rendez-vous à Paris, dans le 9e arrondissement.

Cette lithographie exceptionnelle est l’une des deux seules épreuves connues de la seule estampe réalisée par Jacques-Louis David.

Elle provient de la collection de Pierre-Marie Gault de Saint-Germain (1754 – 1842), peintre, historien de l’art et critique d’art, qui la décrit ainsi dans l’inventaire manuscrit de sa collection en 1839 : « David (Louis) auteur du Serment des Horaces etc. […] Essai lithographique d’après l’étude pour Mirabeau dans son tableau du Serment du jeu de paume, à Versailles. C’est la seule épreuve du crayon lithographique de ce célèbre artiste, qui a fait brisé [sic] la pierre, devant lui, après le tirage de deux épreuves. » (Paris, École des Beaux-Arts, ms 329, f° 435).

L’existence de cette lithographie n’était connue jusqu’ici que par cette note dans l’inventaire manuscrit de Gault de Saint-Germain, cité par Philippe Bordes dans son étude exhaustive sur Le Serment du Jeu de Paume de Jacques-Louis David, puis par Pierre Rosenberg et Louis-Antoine Prat dans leur catalogue raisonné des dessins de Jacques-Louis David, qui n’en connaissaient cependant aucune épreuve. Notre épreuve a donc été en un sens une redécouverte. Il s’agissait alors de localiser la seconde épreuve mentionnée par Gault de Saint-Germain. Nous l’avons retrouvée dans les collections du musée Lansyer de Loches (numéro d’inventaire 2013.0.780, épreuve numérisée consultable en ligne).

© galerie Sarah Sauvin