SEMAINE
DES ARTS

Exposition « Le geste retrouvé : reconstitution du torque celte de Montans » à L’École des Arts Joailliers

L’École des Arts Joailliers met en lumière un projet de recherche totalement inédit, à la croisée de l’archéologie et de l’histoire des savoir-faire : la reconstitution d’un torque celte retrouvé en 1843 à Montans dans le Tarn et datant du Second âge du Fer (450 – 25 avant notre ère).

Relevant de l’archéologie expérimentale, le but de cette aventure collaborative était de comprendre les savoir-faire qui ont permis la création de ce collier celte datant d’il y a plus de 2 000 ans et dont la complexité dépasse notre entendement, afin de le reproduire. Fruit d’un travail collectif, l’exposition met à l’honneur le travail de la main et de l’artisan.

En complément de la visite de l’exposition, vous pourrez également découvrir l’architecture et l’histoire de l’Hôtel de Mercy-Argenteau, qui accueille l’ensemble des activités de L’École des Arts Joailliers depuis juin 2024. Cet hôtel particulier du XVIIIème siècle, inscrit aux Monuments historiques, est l’une des plus anciennes demeures privées conservées dans le quartier des Grands Boulevards à Paris et doit son nom à son premier occupant : le comte Florimond-Claude de Mercy-Argenteau, un personnage influent qui fut l’ambassadeur de Marie-Thérèse d’Autriche à la cour du roi de France.

Visite exclusive hors ouverture du musée par une conférencière de l’exposition Georges de La Tour.

Du 11 septembre 2025 au 25 janvier 2026, le Musée Jacquemart-André consacre une exposition inédite à Georges de La Tour (1593-1652), offrant un regard renouvelé sur l’œuvre rare et lumineuse de l’un des plus grands peintres français du XVIIe siècle.

Après le succès de ses expositions consacrées à Caravage (2018) et Artemisia Gentileschi (2025), le Musée Jacquemart André poursuit son exploration des maîtres influencés par la révolution du caravagisme en mettant à l’honneur Georges de La Tour.

Cette rétrospective sera la première consacrée à l’artiste en France depuis l’exposition historique du Grand Palais en 1997.

A l’occasion de l’édition 2025 du Salon FAB Paris dont le musée Nissim de Camondo est l’invité d’honneur, l’équipe scientifique du Musée vous invite à découvrir de manière exceptionnelle pendant sa fermeture pour travaux les enjeux et les modalités du chantier de restauration de l’hôtel et de la collection de Moïse de Camondo.

La visite sera assurée par Madame Ariane James-Sarazin, conservatrice spécialisée des arts décoratifs des XVIIe et XVIIIe siècles.

Musée Nissim de Camondo, Le Grand Salon, rez-de-chaussée haut
© Les Arts Décoratifs

Un transport en car est assuré par nos soins.
Départ du Grand Palais à 14h00 pour les personnes qui souhaitent en bénéficier.

De 15h30 à 16h15, présentation du coffre en maroquin doré aux petits fers, aux armes du Grand Condé, acquisition récente, visite des appartements privés de Berthe de Clinchamp puis des petits appartements

De 16h30 à 17h30, visite par Mathieu Deldicque, Directeur du musée Condé, de l’exposition des Très Riches Heures du duc de Berry.

Les Très Riches Heures du duc de Berry désignent le manuscrit le plus célèbre du monde. Qualifié de « Joconde » des manuscrits, ce recueil d’offices et de prières personnalisé pour le duc de Berry, frère du roi Charles V, témoigne du faste et du raffinement artistique de la fin du Moyen Âge.

À l’occasion de la restauration de ce chef-d’œuvre, montré seulement deux fois au public depuis la fin du XIXe siècle, une exposition d’ampleur internationale, composée de près de 150 pièces provenant du monde entier, permet d’appréhender chaque étape de la création des Très Riches Heures pendant près d’un siècle et de comprendre les raisons de l’engouement que le manuscrit suscite encore.

Visite par Monsieur Frédéric Dassas, Conservateur en chef au département des Objets d’Art du Musée du Louvre.

Le comte Isaac de Camondo  compte parmi les grands donateurs du département des objets d’art et la présentation de ses collections dans des salles revêtues de boiseries du XVIIIe siècle représente un moment significatif dans l’histoire du Louvre.

La visite propose de découvrir quelques œuvres majeures du legs, d’évoquer sa première présentation au sein du musée et de les remplacer dans le contexte du rassemblement de quelques grands ensembles d’arts décoratifs au Louvre dans le premier quart du XXe siècle.

Vue des salles Camondo au Louvre après la première guerre mondiale.

Le parcours muséographique Hôtel des Invalides : entre histoire et mémoires propose une introduction à la visite du musée de l’Armée, en retraçant l’histoire du site des Invalides.

Ancien réfectoire des pensionnaires invalides, cette salle offre un voyage à travers l’histoire de l’Hôtel des Invalides, depuis sa fondation à la fin du XVIIe siècle jusqu’à la création du musée de l’Armée au début du XXe siècle.

Fondé en 1670 par Louis XIV (1638-1715) pour soigner et loger les anciens soldats de l’armée royale, l’Hôtel des Invalides est à la fois une caserne, un établissement religieux et un hôpital. Le site développe ensuite une nouvelle fonction mémorielle en accueillant les gloires militaires françaises sous la Première République (1792-1804) et le Premier Empire (1804-1815). Inauguré en 1706, le Dôme des Invalides devient aussi monument funéraire avec la construction du tombeau de Napoléon Ier à partir de 1842. Les bâtiments se transforment progressivement en espace muséal jusqu’à l’ouverture du musée de l’Armée en 1905.

Témoin majeur de l’histoire de France qui en fait un site régalien dès sa fondation, l’Hôtel des Invalides se développe principalement, au cours de son histoire, selon les régimes politiques qui se succèdent au cours des siècles. La salle se parcourt chronologiquement et retrace l’histoire et les temps fondateurs du site. Trois séquences se dessinent : royale (1670-1789), impériale (1789-1870) et républicaine (après 1870).

Visite par Sébastien Bontemps, docteur en histoire de l’art et chargé de valorisation du patrimoine.

Vue du modello de Charles de La Fosse dans la Salle Vauban.
© Paris, musée de l’Armée/Anne-Sylvaine Marre-Noël

Ossip Zadkine, sculptures et dessins des années 1920 et 1930

Le musée Zadkine propose une visite de ses collections permanentes, suivie d’une visite en exclusivité d’une sélection de chefs-d’œuvre, issus de ses collections d’arts graphiques et présentés dans l’ancien atelier où Zadkine enseignait la sculpture à Montparnasse.

À deux pas du jardin du Luxembourg, le musée Zadkine est installé dans la maison-atelier de l’artiste, devenue un musée en 1982 grâce au legs de Valentine Prax, l’épouse de Zadkine qui était également peintre. Le musée Zadkine rassemble les œuvres de ce grand sculpteur du XXe siècle, qui prit part aux grands courants d’avant-garde, comme le cubisme, et fut aussi un des témoins privilégiés de l’âge d’or de Montparnasse.

En écho à l’exposition Zadkine Art déco, qui ouvrira en novembre 2025, la visite se concentre sur les créations de Zadkine dans les années 1920-1930. Elle offre l’opportunité de découvrir, en plus de la visite du musée, un autre atelier de Zadkine où sont aujourd’hui conservés les archives et la bibliothèque du musée.

Les visites seront menées par Cécilie Champy-Vinas, directrice du musée Zadkine et l’équipe de conservation du musée.